Histoire et appréhension politico-sociale de la célèbre épreuve du 100m ; ou la reconnaissance conditionnelle de l'homme le plus rapide de la planète.
« Il suffit parfois d’une rencontre pour tomber amoureux. Une rencontre avec un poulpe pour tomber amoureux de la mer. Et y plonger durant toute son enfance. Une rencontre avec une raie manta pour changer son regard sur les animaux à sang-froid. Docteur en océanographie et plongeur professionnel, il a dédié sa vie à l’océan. Ancien conseiller scientifique du Commandant Cousteau sur la Calypso, il a parcouru les fonds-marins pour étudier, comprendre et ramener des images de ce dernier grand monde sauvage, où l’on peut approcher les animaux sans qu’ils fuient. En 2006, sur le tournage du documentaire Océans, une nouvelle rencontre va changer sa vie. Embarqué loin du bateau, il va croiser le chemin d’un grand requin blanc.»
Ne vous fiez pas à son titre accrocheur, cette vidéo n'a pas été écrite et créée par un gourou, un chaman ou même un coach de vie (!), mais par un jeune poète qui s'intéresse à la question de l'inconscient et à la posture de chacun.e face à ce monde mystérieux. Pour y répondre, le Dolmen s'inspire du roman d'H.Hesse et plus particulièrement du chemin d'Emile Sinclair, jeune homme initié par le sombre Demian à cette découverte du monde de l'ombre ; monde caché, capable de faire jaillir de lui des éclairs lumineux, qui, dans leur fracas extraordinaire, portent en eux la création des Arts et la spiritualité des hommes.
Jamais les ténèbres n'ont été aussi éblouissants !
Oserez-vous vous frotter aux couches caverneuses du dessous de votre conscience, où se trouvent les rêves, où se nouent l'amour et la haine, vos élans créatifs, vos peurs et vos instincts ?
Une psy à la télé !
Un média indépendant, financé par ses auditeurs, un journaliste au fait de l'actualité psychanalytique et de l'histoire de la philosophie qui pose des questions pertinentes, une émission assez brève qui survole certes parfois quelques sujets, mais qui a pris le parti d'inviter, pour une fois ! une "vraie" psychanalyste.
Discussions autour de la question de genre, de l'identité sexuelle, décryptage d'une pratique psychanalytique à dépoussiérer et à remettre en question.
Cliquez sur la photo pour visionner la vidéo de l'interview.
– L'avenir du monde par exemple vous touche, vous trouble, vous inquiète ?
– Bien sûr que l'avenir du monde me trouble. C'est certain. Il faudrait être complètement sourd et aveugle pour ne pas être inquiet. (...)
Peut-être le plus grave c'est que l'homme perde son individualité, la liberté, je parle de la liberté individuelle, la petite liberté que nous avons encore un petit peu quoi, cette espèce liberté de penser tout seul, de penser qu'on va se raser de telle manière, se peigner de telle manière, aujourd'hui il semble que cette liberté soit complètement réduite à néant., quoi, il semble que... on n'achète pas un paquet de cigarette, on n'achète pas une pipe, on n'achète pas une corde de guitare ou une boisson quelconque sans avoir été, pour employer un mot que je n'aime pas beaucoup, conditionné par une espèce de groupe qui vient tout autour de nous et qui nous crie ça aux oreilles : "il faut boire ça, il faut..."
Je crois que c'est ça le plus grave. C'est que l'homme est en train de disparaitre en tant qu'individu. Il est pas dit que ce soit définitif mais en ce moment ça en prend bien le chemin. (...) Aujourd'hui tout le monde se ressemble, fâcheusement, de plus en plus, oui.
Il semble bien que la plupart des hommes n'ait pas besoin d'être différents des uns des autres, alors que ce qui est important, chez un autre que soi-même, c'est les différences. Ce qui peut nous plaire dans un autre c'est qu'il est différent de nous. Il semble que les hommes n'en aient plus besoin, mais peut-être même est-ce par accident qu'ils ont été différents les uns des autres. Parce qu'ils n'avaient pas les moyens d'être autrement. »
Ahhh, les célèbres philosophes qui remplissent nos écrans et nos radios tout autant que les rayons des libraires, et empêchent l'émergence d'autres courants de pensées, plus neufs, plus variés, plus suprenants !
Michel Onfray, dézingueur haineux de Freud sur la base de sources qui n'en sont pas mais dont l'assurance entêtée ferait trembler n'importe quel gourou, ou Bernard Henry-Lévy, charismatique prophète de l'évidence et adepte du blabla de comptoir... que de figures philosophiques qui retirent à cette discipline de la vie toute sa richesse, son mystère, à coups de concepts chocs, à coups d'aphorismes mâchés et remâchés, pas révolutionnaires pour un sous !
Retour (avec humour !) sur un passé pas si lointain où ces philosophes-star ont perdu la dignité et l'humilité nécessaire à leur statut, au bénéfice d'un supposé scientisme.
Interview de l'écrivaine Eva Illouz, à propos de son livre Happycratie.
Résilience, bienveillance, bien-être, psychologie positive et dictature du bonheur.
« Ce jour-là, quelques minutes après minuit, l’USS Indianapolis, un croiseur de la marine américaine, reçoit de plein fouet deux torpilles tirées par un sous-marin japonais alors qu’il fait route vers une base américaine des Philippines. Le navire coule en douze minutes.
900 marins environ – sur les 1200 qui étaient à bord — sont saufs. Certains blessés, d’autres se débattant dans les nappes de mazout, mais saufs. Les plus chanceux ont eu le temps de passer un gilet de sauvetage, quelques-uns ont pu se hisser sur un radeau de survie.
Ils se croient tirés d’affaire, le plus dur est à venir. Avant d’être secourus, ils vont passer cinq nuits et quatre jours dans l’immensité du Pacifique (...).
Sur ces neuf cents hommes, 317 seulement survivent. Il faut un coupable : ce sera le commandant du navire, Charles McVay, jugé et injustement condamné en Cour martiale. »
source : radiofrance.fr
Quelques explications et détails à propos (entre autre) de la célèbre citation de Sartres, souvent mal comprise : « l'Enfer, c'est les autres. » ; et qui va bien au-delà d'une critique des relations humaines et de leur complexité.
Croiser le regard : la présence de l'autre entrerait en lien étroit avec la conscience de Soi.
Un sujet qui concerne, eh bien, tout le monde !
La question de l'intelligence appréhendée en toute légèreté par les Revues du Monde, chaîne de vulgarisation d'Histoire.
Qu'est-ce que c'est, au juste, être intelligent ou con ?
Peut-on mesurer l'intelligence par le seul et unique test de QI ?
Quelles différences entre connaissances et savoirs ?
Nos connaissances actuelles sont-elles véritablement utiles à la vie ?
Un podcast bien utile ! De Freud, à Lacan ou encore Pontalis, la psychanalyse, désormais familière, reste pourtant mal connue et controversée...
« Ils sont jeunes et ont débarqué dans le monde du travail en découvrant l'enfer de ce que l'on appelle les "bullshit jobs". Remplir des tableaux Excel, démarcher des clients à longueur de journée ou exécuter des tâches aux noms anglicisés, sans même comprendre ce qu'on leur demandait. »
Une histoire originale de Maurice Leblanc, à "écouter comme une pièce de théâtre", avec ses acteurs, sa mise en scène, ses bruitages.
Un cours particulier par une psychanalyste et écrivaine de renom ; pour mieux comprendre le rôle du langage dans la cure, son but, et le lien entre philosophie et psychanalyse.
Telle est la pratique de plus en plus courante depuis l'Internet et ses réseaux.
Mais comment faisait-on avant ? Qu'est-ce qu'on envoyait avant ? À l'Antiquité par exemple ?
Qu'est-ce qui était alors obscène ? Où se situait la frontière entre la séduction et l'outrage ?
Et que voulait-on dire en montrant son pénis en érection ? »
« Si l’amour de l’art est bien la marque de l’élection séparant (...) ceux qui en sont touchés de ceux qui n’ont pas reçu cette grâce, on comprend que les musées trahissent (...) leur fonction véritable, qui est de renforcer chez les uns le sentiment d’appartenance et chez les autres le sentiment de l’exclusion. » Bourdieu, 1966
Quelques explications et détails à propos (entre autre) de la célèbre citation de Sartres, souvent mal comprise : « l'Enfer, c'est les autres. » ; et qui va bien au-delà d'une critique des relations humaines et de leur complexité.
Croiser le regard : la présence de l'autre entrerait en lien étroit avec la conscience de Soi.
Un sujet qui concerne, eh bien, tout le monde !
« Philosophe du XIXe siècle, Friedrich Nietzsche développe ses idées au travers de textes protéiformes. Ceux-ci ont toujours été l’objet d’une réappropriation politique. Cependant … Y a-t-il réellement une philosophie politique de Nietzsche ? »
Quatre émissions sur la beauté, les goûts et les couleurs, la beauté de l'âme ou charnelle, la beauté dans le laideur et la douleur, la beauté au fil des époques, la liberté dans la beauté.
« Le temps passe si vite ! - Je n'ai pas le temps pour ça - Prends le temps... - Le temps file - Laisse le temps faire son oeuvre. »
Tant d'expressions qui fusent ici et là, pointant du doigt ce temps assassin, parfois salvateur mais qui nous manque toujours, est déjà derrière, insaisissable. Timing serré, rendez-vous, être à l'heure, faire avant qu'il soit trop tard... Sommes-nous les esclaves du temps ?
« Si la créativité peut être définie comme la capacité à inventer du nouveau, à créer des œuvres originales ou à imaginer des mondes, la cause de cette faculté reste encore insondable. Alors … Quel est le secret de la créativité ? »
J'ai découvert ce morceau à l'occasion d'une Nuit Blanche à Paris. Mon frère et moi nous étions rendu à la Philharmonie vers minuit, un peu au hasard. La grande salle, immense cuve aux plafonds suspendus, se remplissait petit à petit, plongée dans le noir. Il y avait un orgue qui attendait, sur la scène en contrebas, seul faisceau de lumière dirigé vers l'instrument endormi. L'organiste - je n'ai plus son nom - s'est installé. Cette nuit-là, j'ai rencontré la musique contemporaine - à l'égard de laquelle j'avais quelques réserves -, mais surtout le Mad Rush de Philip Glass. Nous étions tous allongés sur les sièges, certains s'étaient endormis. Le Mad Rush engloutissait la salle : c'était la course d'un corps de chiffons, un pantin en mousse, trébuchant, se rattrapant sans cesse, lui et son retard ; une course mélancolique et angoissée entraînant le coureur malgré lui, s'acharnant sans jamais reprendre son souffle, à fuir ce qu'il traîne derrière lui : parce qu'il y a de la lumière au devant, parce qu'il y a de l'air au dehors.